La fuite d’un document émanant de l’organisation de l’Eurovision, évoquant l’interdiction de certains drapeaux comme ceux du Pays basque, de l’Autorité Palestinienne, du Kosovo ou de la Crimée entre autres a provoqué l’indignation des intéressés. L’Eurovision s’est défendu en expliquant avoir rédigé « un brouillon des règles en matière de drapeau », document qui n’est pas, selon l’UER un document final.
« La politique en termes de drapeaux ne vise aucun territoire ou organisation …», a expliqué un porte-parole des organisateurs. Mais dans une lettre adressée à Jean-Paul Philippot, le patron de l’Union européenne de radio-télévision (UER) dont l’AFP a obtenu une copie, Saëb Erakat, le numéro 2 de l’Organisation de la libération de la Palestine (OLP), s’est empressé de dénoncer une « décision honteuse, totalement partiale et inacceptable », exigeant « son annulation immédiate ». Saëb Erakat précise que le concours se tient cette année en Suède, » premier pays occidental de l’Union européenne à avoir reconnu l’Etat de Palestine ».
Les organisateurs assurent que le document, qui mentionne aussi le drapeau du Kosovo, de la Crimée, du Haut-Karabakh, de Chypre, de la République de Donetsk et d’autres, ne devait pas être diffusé et qu’il n’était qu’un brouillon des règles en matière de drapeau.
La polémique enflant, le document a été retiré mais pourtant les règles sont claires, seuls les drapeaux d’Etats membres des Nations unies sont autorisés….
par Or Imbar – Tel-Avivre –